Non, la Cour européenne des droits de l’homme n’a pas reconnu l’existence d’un délit de blasphème !
La Cour européenne « contre la liberté d’expression », la Cour consacrant « un délit de blasphème anti-islam », la Cour retenant une « conception musulmane » de la liberté d’expression « conforme à la Charia », « la Cour européenne n’est pas Charlie »…. Le moins que l’on puisse dire est que l’arrêt E.S. c/ Autriche rendu par la Cour européenne des droits de l’homme le 25 octobre 2018 n’a pas laissé indifférent la presse généraliste et les sites d’information, qui en ont donné une lecture souvent orientée reposant sur une vision partielle et partiale de la jurisprudence européenne. Si la solution adoptée est critiquable à bien des égards, les procès d’intention visant la Cour sont particulièrement injustes. Il faut notamment réaffirmer avec force qu’elle n’a pas consacré l’existence d’un délit de blasphème.
Mustapha Afroukh, Maître de conférences en droit public, Université de Montpellier ; IDEDH EA 3976
Décidément, les pourfendeurs de la Cour européenne des droits de l’homme ne ratent jamais une occasion de remettre en cause son rôle. La charge menée à son encontre est lourde : elle réduirait à néant la liberté de conscience des maires, constituerait un « inquiétant filtre moral » sur la question du recours à la force par les gendarmes, empêcherait les Etats de lutter contre le terrorisme… Autant dire que les procès d’intention dans le but de la décrédibiliser sont légion, avec des arguments aux relents les plus nauséabonds. On ne peut se défendre d’un sentiment de malaise face à la manière dont certains journaux et sites d’information ont rendu compte de l’arrêt E.S/ Autriche du 25 octobre 2018 dans lequel la Cour retient un constat de non-violation de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme qui protège la liberté d’expression. L’affaire concernait la condamnation de la requérante pour dénigrement de doctrines religieuses, l’intéressée ayant accusé le prophète Mahomet de pédophilie. Selon ses détracteurs, la Cour aurait, ce faisant, reconnu l’existence du délit de blasphème, introduit une différence de traitement entre les critiques à l’égard de l’islam et celles visant la religion chrétienne, aurait opté pour une conception musulmane de la liberté d’expression conforme à la Charia…. En somme, elle ne serait pas « Charlie ».
Ce n’est pas la première fois que la Cour européenne est amenée à se prononcer sur des affaires mettant en cause « la liberté d’expression contre la religion ». Déjà en 1994, saisie de la confiscation d’un film satirique tirée d’une pièce écrite par Oskar Panizza prenant pour cible « les représentations figuratives simplistes et les excès de la foi chrétienne », elle avait conclu à une non-violation de l’article 10 en s’appuyant sur la large publicité dont avait fait l’objet le film dans une région, le Tyrol. Le fait que la religion catholique romaine était celle de l’immense majorité de la population avait également constitué un élément déterminant (CourEDH, 20 septembre 1994, Otto-Preminger-Institut c/ Autriche, A-295/A. Adde l’arrêt Wingrove c/ Royaume-Uni du 25 novembre 1996, où était en cause l’interdiction de diffuser une vidéo mettant en scène la vie sexuelle de Sainte-Thérèse d’Avila, religieuse carmélite ayant vécu au XVIe siècle). Cette jurisprudence stigmatisant la représentation provocatrice d’objets de vénération religieuse a été reprise à l’identique en 2006 dans une affaire turque (CourEDH, 13 septembre 2005, I.A. c/ Turquie, Rec. 2005-VIII) : où le requérant avait été condamné pénalement pour avoir publié un ouvrage traitant de questions théologiques et comportant certains passages sur la vie du prophète Mahomet. Il y affirmait que « le messager de Dieu rompait le jeûne par un rapport sexuel, après le dîner et avant la prière. Mohammed n’interdisait pas le rapport sexuel avec une personne morte ou un animal vivant ». Dans son arrêt rendu à une très courte majorité (quatre voix contre trois), la Cour va encore conclure à une non-violation de l’article 10 de la Convention en suivant une argumentation très vivement critiquée par les juges dissidents, qui dénoncèrent une jurisprudence faisant la part belle « au conformisme, à la pensée unique, et [qui] tradui[t] une conception frileuse et timorée de la liberté de la presse ». En pointant du doigt une « attaque injurieuse contre la personne du prophète de l’islam » la Cour pouvait, en effet, donner l’impression d’une confusion entre société démocratique et société théocratique (op. diss. des juges Costa, Cabral Barreto et Jungwiert). A contrario, en l’absence d’une attaque injurieuse contre un symbole sacré d’une religion, la liberté d’expression semble l’emporter (CourEDH, 2 mai 2006, Aydın Tatlav c/ Turquie, n° 50692/99 ; 31 octobre 2006, Klein c/ Slovaquie, n° 72208/01). L’arrêt E.S. Autriche, si décrié, s’inscrit donc dans la droite ligne de cette jurisprudence valorisant peut-être à l’excès, mais pas de façon absolue, le droit au respect des sentiments religieux (à comparer avec l’approche plus libérale des juridictions françaises. Par exemple Cour d’appel, Paris, (pôle 2 – ch. 7), 2 juillet 2015, AGRIF c/ E. Fottorino et a. : qui retient l’absence de provocation à la discrimination envers les membres de la communauté catholique à propos de la caricature du dessinateur Plantu qui représentait le Pape benoît XVI sodomisant un enfant de chœur)
Elle ne serait pas Charlie. Mais comment peut-on sérieusement en arriver à cette conclusion simpliste alors que la Cour ne s’est jamais prononcée dans l’affaire des caricatures de Mahomet. Il faut rappeler que les juges français avaient estimé que ces caricatures participaient d’un débat d’intérêt général sur les dérives des musulmans qui commettent des attentats au nom de la religion (v. Cour d’appel de Paris, 11ème ch., 12 mars 2008, Ph. Val et Société éd. rotative c. Union des organisations islamiques de France, Légipresse, 2008, n° 252, p. 107). Or, ce raisonnement s’appuyait sur la jurisprudence européenne qui valorise la liberté d’expression lorsqu’elle porte sur un sujet d’intérêt public (CourEDH, 31 janvier 2006, Giniewski c/ France, Rec. 2006-I : s’agissant de la publication d’un article de presse reprochant à une encyclique papale de comporter des ferments d’antisémitisme). Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, ce critère est essentiel – l’arrêt E.S. c/ Autriche l’illustre encore (en l’espèce, il a été jugé que les propos ne contribuaient à un débat d’intérêt général, sur le mariage d’un enfant par exemple, mais visaient principalement à diffamer le prophète Mahomet) – si bien que l’article 10 de la Convention européenne ne protège pas toutes les attaques et critiques contre les religions. Des affaires récentes montrent cependant que la Cour européenne emprunte une ligne libérale lorsque sont en cause des affiches publicitaires jugées blasphématoires (Cour EDH, 30 janvier 2018, Sekmadienis Ltd. c/ Lituanie, n° 69317/14 ; Cass., 1ère ch. civ., Bull. 2006, I, n° 485, p. 417 : publicité parodiant « La Cène ») ou des propos ne s’accompagnant d’aucun appel à la violence ou à la haine (Pussy-Riots tentant d’interpréter l’une de leurs chansons protestataires dans une cathédrale moscovite : 17 juillet 2018, Mariya Alekhina et autres c/ Russie, n° 38004/12). Aussi, si la Cour accepte une législation sur le blasphème pour les propos les plus injurieux, affirmer qu’elle consacre un délit de blasphème serait aller vite en besogne. Aucune obligation n’impose aux Etats d’adopter une législation spécifique pénalisant la liberté d’expression contre le respect des convictions religieuses.
De surcroît, il est cocasse de constater que ceux-là même qui critiquent la Cour comme étant « trop intrusive » sont ici les premiers à être choqués par sa prudence. Sur une question aussi sensible, elle a toujours concédé aux Etats une marge d’appréciation importante dans le cadre de l’atteinte aux convictions religieuses. Ce qu’elle rappelle d’ailleurs dans l’arrêt E.S. c/ Autriche, en relevant que les autorités sont mieux placées pour déterminer quelles étaient les déclarations susceptibles de troubler la paix religieuse dans le pays. La Cour aurait-elle rendu la même solution si l’affaire concernait les mêmes accusations, dans un contexte comparable, contre Jésus ? Sans aucun doute. L’argument selon lequel le Conseil de l’Europe, la Cour en particulier, aurait succombé au lobby islamique est un moyen de jeter le discrédit sur les solutions rendues. Outre que le reproche nous paraît totalement infondé et grotesque, la thèse d’une différence de traitement entre islam et christiannisme ne résiste pas à l’analyse. La jurisprudence de la Cour européenne montre au contraire que tant la religion chrétienne que l’islam bénéficient de cette protection contre la représentation provocatrice d’objets de vénération religieuse. La Cour a même validé une législation sur le blasphème qui ne concernait que la protection de la foi chrétienne (arrêt Wingrove c/ Royaume-Uni préc.). Ajoutons que contrairement à ce qui a été écrit ici et là, la Cour n’a pas été saisie par une association musulmane dans l’affaire E.S. !
Disons-le clairement : l’arrêt E.S. c/ Autriche, rendu à l’unanimité, n’innove pas. Il applique une jurisprudence classique de la Cour. On peut tout à fait critiquer cette jurisprudence, estimer qu’elle est trop protectrice du droit au respect des sentiments religieux et donc espérer le renvoi de l’affaire en Grande chambre… C’est d’ailleurs notre avis. Mais cessons, une fois pour toute, les procès d’intention consistant à faire dire à la Cour européenne ce qu’elle n’a jamais jugé.
On comprend mal pourquoi le principe de l’arrêt Giniewski ne trouve pas à s’appliquer en l’espèce. Les propos de la requérante présentaient le caractère d’une contribution, par définition discutable, à un très vaste débat d’idées, sans ouvrir une polémique gratuite ou éloignée de la réalité des réflexions contemporaines. En outre on était dans le cadre d’une problématique relevant incontestablement de l’intérêt général dans une société démocratique.
Depuis Wingrove, qui a plus de 20 ans aujourdh’ui, on peut quand même s’interroger sur la ligne jurisprudentielle qui conduit la CEDH a protéger plus systématiquement le débat critique et la controverse lorsqu’il porte sur la religion chrétienne que lorsqu’il s’intéresse à l’Islam.
Monsieur,
Si les choses sont si claires que vous le prétendez, pourquoi avez-vous cru devoir être si long dans votre « démonstration » ?
Elle me semble, je dis bien « semble », composée ďune longue suite de sophismes que ďaucuns pourraient estimer quelque peu jésuistiques.
À titre ďexemple, votre formulation permanente de « non- violation » de l’article 10 gagnerait en clarté à s’énoncer en « respect » dudit article.
Trop simple, peut-être ?
Cordialement vôtre.
Si transit.
Oui ou non le prophète de l’islam a-t-il pris pour femme une fillette ? La réponse est oui. Oui ou non a-t-il abusé de l’enfant ? Nous n’avons pas de certitude. Mais pouvons-nous dire que c’est déjà très lourd et tendancieux, d’épouser une enfant parce qu’il la voulait simplement parce qu’il la trouvait belle ? Oui nous pouvons le dire. Nous pouvons même ajouter qu’étant donné que ce malade est un modèle pour bien des gens de cette satanée religion, il va donc sans dire que tous les enfants du monde sont potentiellement en danger, si leur route croise celle d’un fanatique de merde. Et OUI, ça nous pouvons le dire. Et on peut même faire un doigt d’honneur à toutes les cours de justice et les tribunaux qui font de l’àplatventrisme devant l’inadmissible par peur, et par lâcheté, au mépris même de la vie des enfants. Il y a par exemple l’affaire Mila en France actuellement où l’enfant, c’est une ado, a bien le droit de s’exprimer sur sa propre ancienne religion, l’islam, en tant que citoyenne française, relevant des droits et libertés de la République laïque. Eh bien pour avoir émis quelques critiques banales, du genre, comme parlent très souvent les ados d’ailleurs « religion de merde » en parlant de l’islam. Mais, il faut savoir que des athées en France, et je suis chrétienne, disent la même chose de la religion chrétienne, sans avoir à redouter aucun sabre, aucune menace de mort. Eh bien, la petite Mila, dont je prends la défense, et pour laquelle j’ai peur, ce petit bout est menacé tous les jours sur les réseaux sociaux, de mort, de viol, des pires choses, jusqu’à ce qu’un cinglé passe à l’acte, encore un de plus, ce qui deviendra bientôt une banalité…
Conséquence, il faut combattre les poussées religieuses et prétentions inadmissibles de certains groupes religieux. Il ne peut y avoir de citoyens au-dessus des autres pour des prétentions religieuses que ne démontre aucun fondement scientifique. Il n’y a pas dans notre République de personnes au-dessus des autres, un peuple qui serait celui de l’ouma et le reste des citoyens qui seraient ramenés à des chiens. C’est une vision rétrograde, a-scientifique, une vision obscurantiste, qui doit être combattue fermement. Il ne peut y avoir dans certains pays comme la France dont le système est une République laïque, que des citoyens égaux en droits et bien que les religions y soient permises, celles-ci ne peuvent devenir un trouble à l’ordre public qui leur est donc infiniment supérieur. Ce qui veut dire que les lois et règlements des religions ne peuvent jamais s’y appliquer et cela signifie que parfois la plume d’un journaliste s’en prend à l’un ou l’autre des prophètes, et qu’au nom de la liberté d’expression consacrée au-dessus, bien loin au-dessus du blasphème, qui constituerait une première (ce blasphème s’il était caractérisé en délit) manifestation des églises, un signe dévastateur, de retour sur le devant de la scène contre les droits et libertés de la République laïque, et cela conduirait à un chaos total. En tant que chrétienne, je détestais bien sûr les caricatures sur Jésus ou Marie, et j’ai parfois pleuré, mais je me reprenais car j’ai eu la chance insigne de pouvoir vivre et grandir, librement, dans un magnifique pays, une Super République laïque. J’ai encore en plus eu la chance insigne, qui n’arrive pas à tous les élèves, d’avoir pour institutrice une femme extraordinaire, libre-penseur, d’une sagesse infinie, un puits de science comme on appelle ces gens quand on a la chance de les rencontrer, une autorité dans la communauté d’habitants, et je peux dire que je sens sa présence près de moi, très souvent, notamment dans les moments où je m’interroge sur des questions très sérieuses comme un possible retour sur le devant de la scène de la tyrannie religieuse. Je pense qu’elle est très malheureuse actuellement, de voir ce qu’il se passe en France où ceux mêmes qui devraient défendre la liberté d’expression en arrivent parfois à exprimer tous les renoncements à cette liberté (choix électoraliste ou non, la faillite future de ces élites est assurée d’une façon ou d’une autre, car remplacées plus tard par des imams ou des rigoristes absolus), idem en ce qui concerne les media, où des journalistes ont même écrit un billet d’excuses après le massacre de ceux de Charlie Heb. C’est ridicule. Les massacres continuent et continueront. Ce sont les policiers et les gendarmes qui le disent eux-mêmes, ceux qui sont sur le terrain. Ce n’est donc pas la peine de poursuivre dans le chemin des excuses puisque la seule récompense en est la tyrannie des exigences d’une certaine communauté à un point qui finit par expulser les autres communautés. Exemple, le massacre dans l’église de Nice d’hier, après l’égorgement du professeur concernant le cours sur la liberté d’expression, et la position courageuse du Président de la République et de son Ministre de l’Intérieur, la punition, cette communauté punit, est de s’en prendre maintenant à des gens tout innocents, se trouvant dans une église en train de prier, et d’égorger une femme en prière, un sacristain, et une autre personne a aussi été visée. Bilan ? De toute cette consternation : une Horreur. La religion en elle-même, quand elle n’est établie sur aucune sagesse, mais qu’elle a remporté le maximum de fidèles le sabre à la main, et en tranchant les têtes effectivement, cette religion parmi d’autres (animistes et pratiquant le cannibalisme entre autres horreurs) est bien un monstre, un tyran, un dictateur, sanguinaire, et qui n’a pas sa place dans le monde d’aujourd’hui. Cette religion doit faire toutes ses excuses et non ses victimes. Cette religion doit faire tous ses efforts pour jeter ses vieux grimoires et se mettre au goût du jour, et avancer. On ne peut permettre à des fous de ramener l’humanité au Dark Age. L’islam est une religion du Dark Age. Ses pratiques et ses monstruosités doivent être mises à nu crument et sans faiblesse. Après tout il s’agit d’une religion qui produit des fanatiques incessamment, lesquels ont un degré d’empathie inférieur ou égal à 0. Ils n’ont d’humain que l’apparence. Personne ne doit mourir égorgé dans une église, alors qu’il ou elle est en train de prier pour sa famille, pour le monde, ou simplement se recueillir, ou simplement être là, ou simplement … Personne ne doit mourir égorgé par choix de malades psychopathes qui pratiquent un obscurantisme à faire froid dans le dos, sans parler des démonstrations de cet islam prétentieux et imbécile sur par exemple le fait de faire la démonstration H2O, si l »on voit la démonstration qu’entendent en faire certains imams, c’est là aussi la consternation. Comme le fait de déclarer pompeusement que jamais les Américains ne sont allés sur la Lune, que la Terre est plate (nous avons tous les clichés de Hubble notamment, qui démontrent que la Terre est bien ronde, qu’elle tourne sur elle-même, etc), et tout le reste qui est à l’avenant, notamment concernant les femmes, un cauchemar.
Contre cette consternation générale importée par cette religion très prétentieuse et très exigeante, au-delà même du Code Pénal qu’elle écrase totalement (tuer au nom d’un coran de merde, c’est permis, surtout quand il s’agit des nôtres, nous avons donc le droit de ne pas être d’accord), contre cette HORREUR générale qu’elle est devenue en montrant son vrai visage, maintenant qu’elle se sent défendue par une justice qui la cautionne, nous avons des droits et libertés, un sens républicain, le seul qui est appelé à prévaloir dans l’Univers finalement, car le seul qui puisse porter des valeurs autrement élevées, où il s’agit de respecter la vie et la volonté de vivre sans religion ou avec une religion, à moins que celle-ci donne tous les gages de sa soumission aux valeurs républicaines. Si elle n’en est pas capable, devenant un danger pour tous ceux qui n’en sont pas, elle doit simplement disparaître, comme le cannibalisme et d’autres horreurs ont disparu, sans regret, bien au contraire.
Jusqu’à la Révolution : dans le droit canonique (autorité catholique), l’âge nubile et la majorité matrimoniale étaient de 12 ans pour les filles et de 14 ans pour les garçons.
Une partie de ma phrase a été zappée au moment où je parle du fait pour un journaliste de prendre à partie tel ou tel prophète de telle ou telle religion, ce que je voulais dire, c’est que dans le contexte politique français, les personnes de chaque communauté religieuse doivent bien entendu l’accepter. Il n’y a pas d’autre moyen. En vertu de la séparation des églises et de l’Etat, si la reconnaissance des églises est là, la France les reconnaît à titre privé. On ne peut pas exiger au nom de sa religion des lois nouvelles en accord avec sa religion dans le contexte d’une République laïque où il existe d’ailleurs des gens qui sont parfaitement athées et qui ont le droit de prendre à partie les religions, en signalant par exemple un abus de telle ou telle religion, dans la sphère publique. C’est inscrit dans notre Constitution. Par choix électoraliste, certains politiciens ont brodé autour de la Constitution, en en déformant le sens, pour pouvoir donc satisfaire des électeurs, qui les avaient donc achetés. Mais, la loi, les droits, la Constitution, demeurent et leur nature doit désormais être réexpliquée dans les écoles, sur la place publique, l’essence des lois de la République laïque doit de nouveau être portée très haut par le Chef de l’Etat, quitte à froisser une partie de la population, qui par son attitude, semble elle-même se rejeter en dehors du peuple citoyen, qui semble préférer une ouma et prendre ses ordres à La Mecque, et donc qui est traître aux lois de la République française. On ne peut pas vivre en France et prendre ses ordres à La Mecque, c’est impossible, c’est un non-sens total et cela conduit à des colères inexplicables et qui n’ont pas leur place en France, d’une communauté qui a un esprit tourné vers l’intérieur, cloîtrée sur elle-même, qui elle-même s’embrigade, se radicalise dans ses parties les plus fondamentalistes, alors même que tout citoyen peut s’exprimer sans entrave, à condition bien sûr de respecter la vie des gens et de ne pas y porter atteinte, ni à leur vie, ni à leurs biens, une communauté qui finalement rompt d’elle-même le contrat social auquel chaque citoyen se soumet en France. Il est très facile de se « soumettre » aux lois de la République française, puisque cette soumission aux lois républicaines, est le garant de la liberté de chacun. Les musulmans même en profitent. Mais ils ne peuvent avoir le beurre et l’argent du beurre, c’est là qu’est le problème. Ils entendent profiter des lois de la République quand cela les arrange et conspuent cette même République pour des questions religieuses qui n’ont pas leur place dans le débat public puisque chaque religion, par la séparation de l’église et de l’Etat, doit rester dans sa niche. Un musulman n’a pas le droit en France d’exiger des lois anti blasphèmes. Un chrétien, pour les mêmes raisons, n’en a pas davantage le droit. En débattant sur ces problèmes, on joue le jeu dangereux d’ouvrir une porte politique à l’un ou l’autre des acteurs religieux. Ce n’est pas sage du tout. Il faut laisser les religions au placard et rappeler le sens de la citoyenneté qui doit prévaloir, le sens des droits et libertés, et oui, le droit et la liberté pour tous les athées en France, de critiquer les religions et de s’amuser à dessiner nos prophètes de la façon qu’il leur plaira. C’est parfois désagréable, c’est souvent ridicule, mais c’est un choix. Si on est contre, on peut partir, les portes sont ouvertes, la France n’est pas une prison. Les extrémistes peuvent donc plier bagage. Ceux qui ne sont pas extrémistes, mais qui continuent à appeler blasphème, ou délit de blasphème, et donc qui prétendent envahir par leur religion, la sphère politique et juridique en France, peuvent également s’en aller. Ils peuvent s’en aller au nom de quoi ? De la séparation de l’église et de l’Etat. En ce nom qui consacre la laïcité, le débat public, la politique est réservée aux non-religieux, et la religion, toute religion quelle qu’elle soit, est sagement tenue à l’extérieur de ce cercle. Il y a une chose, les religions de chacun, puis il y a une autre chose, la Vie de l’Etat, la Raison d’Etat, Les Lois de l’Etat où ne saurait s’engouffrer aucune tyrannie, toute religion qu’elle soit, de quelque façon qu’elle se décline. Donc, effectivement, les chrétiens eux-mêmes, dont je suis d’ailleurs, ne sont pas toujours « à la noce » quand des journalistes du style « Gavroche » s’en prennent à leur prophète, cela fait très longtemps que nous avons cette habitude. Nous pensions et avions toutes les bonnes raisons de penser qu’il en serait de même pour les musulmans en France. Nous sommes très surpris et très déçus de leur attitude inadmissible à notre époque, et nous attendons d’eux qu’ils s’adaptent enfin à un climat de liberté bon enfant, où ceux même qui ridiculisent les prophètes sont plus des enfants que des adultes finalement. Nous attendons de la sagesse, là où nous trouvons de la haine incompréhensible. Nous attendons des haussements d’épaule pour chaque critique de leur prophète (comme nous faisons en tant que chrétiens) et non des promesses de mort, des comportements totalement hystériques et dépassés de hurlements, de menaces de morts sur les Français, rien de moins. Nous attendons un comportement normal, détendu, comme nous le faisons en tant que chrétiens. Bien sûr il n’est pas interdit aux musulmans de verser quelques larmes quand tel ou tel s’en prendra à leur prophète, comme il m’est arrivé moi-même d’en verser concernant certaines caricatures sur le Christ ou sur Marie. Mais ça doit effectivement s’arrêter là. On ne peut pas tolérer des menaces de mort, on ne peut pas tolérer des insultes graves du type de celles qu’employaient les nazis, on ne peut pas tolérer des égorgements de citoyens et citoyennes sur le sol français, des policiers tués à bout portant (même musulmans parfois eux-mêmes, tués car ils ont parfaitement fait la distinction entre leur religion d’un côté et les lois de la République de l’autre).
Je sais bien qu’en Europe il existe des systèmes du genre communautaire, où des religieux prennent la parole dans le Parlement, tentant d’orienter les lois à leur profit, d’une façon ou d’une autre, ils ne peuvent s’en empêcher, ça ne veut pas dire que dans ces pays, c’est beaucoup mieux. Je trouve même dangereux le fait de convier dans le Parlement des gens qui se nomment suivant leur religion, parti chrétien, parti musulman, etc. Ou comment permettre qu’un parti religieux tente d’imposer à tous, dont ceux, le plus grand nombre, qui ne sont pas de ce parti, de cette religion, des vues et des prétentions concernant cette religion particulière, de particuliers, ou d’une communauté, peu importe ! C’est infiniment dangereux. Bien sûr, tous les autres acteurs écoutent, sourient et pour le moment, les prétentions de ce groupe restent lettre morte, mais jusqu’à quand ? Du fait qu’ils ont le droit d’être là au sein du Parlement, ils poussent toujours le bouchon plus loin pour tenter de gagner par grignotage des droits qui sont antagonistes avec le fondement même des lois du pays où ils oeuvrent au sein donc de ce Parlement. Chaque fois, on retient son souffle. Et ça s’appelle avoir mené finalement le pays au bord du gouffre, sur la corde raide. Quand je constate tout cela, je suis d’autant plus convaincue que le meilleur système au monde est le système français. Il ne laisse aucune ambigüité.
J’entends bien la CEDH, mais… La liberté d’expression est souvent violente à l’encontre des religions. Il faut donc consacrer cette violence, car elle met en lumière les abus de toute religion. Il est violent de dire que Mahomet était un pédophile. Mais il a épousé une fillette, et s’il ne voulait s’exposer à la critique, même violente, il ne devait pas le faire. C’est donc bien pour la CEDH de ne pas tomber dans le piège que tendent les religieux. Très souvent, les religions s’exposent elles-mêmes à la critique la plus violente, ou à la caricature la plus violente, car ceux même qui la propagent ou l’enseignent, diffusent pour les uns un message de haine à l’égard de tous ceux qui n’appartiennent pas à leur groupe, on peut dire, comme par exemple la religion islam, qui comporte tous les éléments d’une association terroriste avec le droit de tuer les chrétiens et les juifs pour être agréable à un Mahomet qui n’est plus autre pour nous qu’un monstre étant donné ses appétits sanguinaires. Pour d’autres, comme certains prêtres chrétiens catholiques, mais aussi protestants, il s’agira de s’abriter sous le parapluie de la religion sur un prétendu pardon pour tous les péchés dont le crime de pédophilie, pourvu que les prêtres qui sont pédophiles en demandent le pardon après consommation et soient excusés. On broie une deuxième fois la victime qui finalement n’est autre qu’un enfant qui n’a donc rien à dire. Je comprends que la CEDH soit tiraillée entre son désir de protéger le droit au sentiment religieux et le devoir de consacrer la liberté d’expression au-dessus de tout, mais cette liberté d’expression doit s’entendre sans limite. On ne peut la cantonner dans le béni oui-oui, ou les salamalecks pour plaire à des personnes sous prétexte de protéger leur sentiment religieux. On doit pouvoir appeler un chat un chat et souvent on doit répéter les choses en y mettant de la violence, par le biais des images cette fois, quand par exemple, un pape se détourne en souriant, quand on lui demande de condamner fermement la pédophilie chez les prêtres criminels ayant commis ce crime, c’est un exemple, comme la CEDH l’a parfaitement compris. L’exemple qu’il faut avoir parfois recours à l’image, par la violence directe qu’elle impose, délibérément choquante, pour s’insurger contre des pratiques et crimes monstrueux tolérés par la hiérarchie ecclésiastique et qui ne doivent plus se répéter. Les religieux, pour certains d’entre eux, doivent cesser de nous prendre pour des imbéciles. On ne peut tout tolérer, il s’agirait d’excuser l’inexcusable, ce que demandent les musulmans après chaque massacre, pour des dessins, mais pas seulement car le plus souvent, il s’agit de faire avancer leur religion par la terreur en tuant au hasard, car des musulmans massacrent chez nous aussi bien du jour au lendemain, ils y sont encouragés dans leurs mosquées. La réaction des musulmans d’une mosquée où le Renseignements Généraux avaient placé des micros, démontre que bien des musulmans sont en guerre contre l’Etat français. On a dépassé largement le stade où il s’agit de défendre le sentiment religieux. Bien des musulmans ont franchi un cap dangereux pour tous les autres citoyens dont les vies comptent. Malheur à ceux qui croisent ces fanatiques le jour où ils décident de passer à l’acte gratuit (pas de dessin, pas d’insultes, juste l’envie de tuer du chrétien ou du français athée ou autre, délibérément, il n’y a là aucune sensibilité religieuse). Donc, défendre un droit au respect du sentiment religieux est faux en matière d’islam, puisque l’islam se réalise non pas en religion ordinaire, mais en système politique, prétendant que les lois de la charia seraient supérieures aux lois de la République quand ils tuent l’un des nôtres au prétexte que finalement c’est leur prophète qui leur commande de le faire. Il n’y a pas de sensibilité religieuse dans ce monde-là, il n’y a qu’un mépris total pour la vie des autres et un degré 0 d’empathie. Jusqu’à preuve du contraire, ce sont les musulmans qui tuent chez nous, les nôtres, que ces derniers, ces Autres, soient athées ou chrétiens n’y change rien, ou qu’ils soient juifs aussi bien ou bouddhistes, peu importe puisqu’il s’agit de tuer l’Autre. La CEDH est un organe européen. Est-ce qu’elle prétend parler de sensibilités religieuses quand nous avons clairement affaire avec non pas une religion, mais un système politique en guerre contre nos valeurs, en ce qui concerne l’islam en France ? Si on doit protéger le sentiment religieux, n’est-ce pas celui que l’on entend le plus qui sera protégé ? Mais si le sentiment religieux d’Autres que d’islam demeure non entendu, car muet pour ainsi dire, que prétend on défendre ? On défend celui qui est le plus agressif. Mais ça ne veut rien dire en matière de vraie justice. Un autre exemple : bien des mots comme Noël, doivent être rayés car heurtant les sentiments religieux de certains musulmans. Qui pratique l’exclusion de qui ? Qui gagne du terrain contre qui ? Puisqu’on est dans une logique de guerre. Donc on a clairement des musulmans qui sous couvert de papiers d’identité français, prétendent relever des lois de l’Ouma préférentiellement. Et donc des musulmans qui pourtant ne sont en France que parce qu’ils ont voulu y venir et qu’ils y ont d’ailleurs été bien accueillis, qui longtemps, n’ont manifesté aucun de ces sentiments d’aujourd’hui, et qui n’ont jamais été gênés par le mot Noël ou autres noms religieux chrétiens ayant eu cours pendant deux mille ans en France. Non, le sentiment religieux, en matière de certaines religions, je n’y crois pas. L’islam est bien un système politique qui tue maintenant les chrétiens dans leur église, chez eux en France, jusqu’à preuve du contraire, qui tuent un professeur après son cours sur la liberté d’expression, dans donc une République dont ils ont toujours su qu’elle était laïque, avec séparation de l’église, de toutes les églises-religions, et de l’Etat, un état de fait qui n’a jamais dérangé aucun musulman français, excepté depuis le réveil de 2001 pourrait-on dire. On en vient à se demander d’ailleurs, s’il n’y a pas un calcul politique depuis le début. Il est difficile de parler des sentiments religieux, quand ils sont en guerre contre la vie des citoyens honnêtes qui honorent toutes leurs obligations et ont le droit de vivre en paix dans le pays construit depuis des millénaires par leurs ancêtres. L’accueil a toujours bien fonctionné dans notre pays sauf depuis ces dernières décennies. L’ultra violence à l’encontre des citoyens français, mais aussi d’autres citoyens en Europe est inadmissible. Un imam, dernièrement, consacre le droit pour tout musulman en France de tuer tous les Français qu’ils veulent, c’est-à-dire hors les musulmans. Donc le sentiment religieux dont parle la CEDH à l’égard de l’islam est un tissu de naïveté. Que dit cet imam en écrivant, il l’a écrit de sa main, donc parfaitement réfléchi, que les musulmans en France ont le droit de tuer tous les Français. Il dit en clair que les musulmans ne sont pas des Français, même les musulmans français par leurs papiers, mais qu’ils sont obligatoirement des sujets non libres de l’Ouma politique islamiste. Cet imam dit également que nos principes, nos lois, nos droits et libertés, non pas seulement écrits dans le marbre, mais aussi dans nos livres de lois, ne sauraient compter devant un appel à tuer les Français par un imam hors de France ou en France. ça ne s’invente pas, ça vient de sortir, c’est encore un des aspects de cet appel à la guerre qu’est devenu l’islam, par ses imams, mais aussi par tous les musulmans qui y coopèrent largement, par leur silence assourdissant quand les nôtres, ces Autres, tombent sous le couteau, certainement une majorité de musulmans se taisent par peur, mais il y a tous ces musulmans, nombreux avec le phénomène des réseaux sociaux, qui « s’éclatent » comme ils disent chaque fois que notre sang est répandu par leurs fanatiques, comme donc une victoire. Ces deux réactions des musulmans chez nous et ailleurs dans le monde quand notre sang coule, disent deux choses, et encore une fois où est le sentiment religieux ? Ceux qui se taisent par peur … ça en dit long sur la religion, si c’est une religion, qui est la leur. Le sentiment religieux, dans ce cas-là, le plus assourdissant, le silence total, est devenu gênant pour les Autres qui tombent sous le couteau, c’est soit de l’indifférence totale, empathie 0, donc une sorte de religion de la mort et de l’épouvante pour les Autres qui en sont victimes, soit de la peur, qu’est-ce comme religion si même elle terrorise ses adeptes qui ne sont même pas libres ? Dans tous les cas, nous ne voyons pas le sentiment religieux chez les musulmans aujourd’hui, nous voyons la peur, l’indifférence, la haine, par côté pratique pour y gagner la sécurité, l’obscurantisme, la folie, la psychopathie, le meurtre, avec préméditation. C’est donc bien un système politique et non une religion, qui avance sur le mode de la tyrannie et de la terreur comme elle s’est imposée dans les pays musulmans, avec le glaive. De cette façon, on ne rencontre aucune contradiction, car le premier contradicteur aura la gorge tranchée, c’est le plus facile, la voie sanguinaire, ce n’est pas une religion.
Il n’y a pas à défendre un sentiment religieux dans nos pays car le sentiment religieux est strictement privé. En France, il ne saurait être un trouble à l’ordre public, ce sont les reculades des précédents chefs d’Etat qui ont permis toutes les dérives actuelles de cette religion-système politique.
C’est donc bien de la part de la CEDH de consacrer la liberté d’expression, et plus que jamais maintenant, au-dessus de toutes les religions. Mais est-ce qu’on ne doit pas s’interroger sur la validité ou non d’un prétendu sentiment religieux, et doit-on le défendre ? Car, en l’occurrence, quand un islam se montre sous son vrai jour, malgré toutes les dénégations de musulmans qui refusent de voir les choses en face, car c’est une mauvaise image pour eux, voilà, ce n’est pas le sang des Autres qui les attriste, mais la mauvaise image pour eux, quand l’islam tue, il faut le voir tel qu’en lui-même, et se poser la question de savoir si la religion en tant que telle a encore sa place et comment, dans quel cadre doit-elle évoluer pour être fréquentable, aussi par les Autres. Sans quoi, on va vers un climat de défiance prolongé, puis qui va devenir permanent, dans de tels climats, la vie de l’Etat risque de se trouver tôt ou tard à l’arrêt brutal. L’islam nous terrorise en tant que les Autres. Pour préserver le caractère démocratique des Etats, je pense que les chrétiens ou les athées ne doivent pas se sentir obligés à un certain moment, de se convertir par la force, ou la terreur, à une religion qu’ils détestent mais pour conserver leur tête sur leurs épaules. Après les massacres de Charlie Heb, de Nice et du Bataclan, le nombre des conversions à l’islam, en France, aurait été spectaculaire, d’après certains réseaux où l’on s’en réjouissait. Peut-on parler de sentiment religieux qu’il faudrait protéger, quand il s’agit de pousser par la terreur à la conversion, dans des pays qui sont démocratiques (il ne s’agit pas de pays du Maghreb ou d’Afrique sub-saharienne), en Occident ?
L’islam tel qu’il s’insurge contre nos droits et nos libertés, et notre liberté d’expression, tel qu’il vient pour tuer les Autres, n’a pas vocation à être considéré comme simple religion. L’islam est un monstre grossier, qui avance comme un véritable bulldozer et écrase nos pays, ou il prétend les écraser. Ce n’est pas un sentiment religieux qui anime les musulmans, c’est une volonté de détruire l’Autre, car l’Autre par sa différence, constitue ou constituerait pour lui un échec tant qu’il reste l’Autre, celui qui est différent. Nous ne sommes plus chez nous en France, nous devenons des étrangers sous notre propre toit du point de vue de l’islam, qui prétend que nous avons à changer. Mais pour nous, il est certain que ce sont ces personnes qui ont à changer et à se mettre au pas des valeurs démocratiques de l’Ouest, et à abandonner leurs vieux préceptes et leurs volonté d’exclusion. Quand les musulmans disent qu’ils sont exclus, il faut le comprendre à l’inverse car ce sont eux qui par exemple, peuvent refuser les Autres. Un exemple, un chauffeur de bus musulman, va refuser un aveugle et son chien à cause du chien (cet animal qui a rendu tous les services à l’humanité est un pointeur chez nous comme ailleurs de ce qu’il s’est passé ces dernières années avec l’islam, les cruautés dont il est maintenant la cible sont multiples, et cela aussi, c’est intolérable, au nom de la simple humanité, de ce qui est correct de faire et de ce qui est absolument criminel de faire). Une religion de l’exclusion qui s’appuie sur des textes de lois aléatoires mais qui seraient prétendument supérieurs à nos lois en France, cela ne peut se poursuivre. La Mivilude en France retrace son parcours du combattant contre toutes les dérives sectaires. Quand on lit, c’est assez édifiant. Les gens de la Mivilude font un travail extraordinaire, remarquable, et l’on voit très bien dans ses pages le combat intérieur des agents de la Mivilude contre l’obscurantisme religieux, contre les inégalités que cette religion génère (heures de prières multiples, qui obligent les Autres à cravacher au travail pour rattraper les chiffres, etc), ce n’est pas drôle cette religion et ses exigences sont clairement incompatibles avec un Etat de Droit. Donc, quand la CEDH parle de la défense aussi du sentiment religieux, à côté de la défense (qui doit être supérieure) de la liberté d’expression, il faut voir dans quelle poudrière on met les pieds. Il ne s’agit pas d’un Christ gentil qui dirait à tous aimez-vous les uns les autres, il s’agit avec l’islam d’un système politique en guerre contre l’Etat de Droit. C’est bien différent, et beaucoup de gens maintenant en souffrent en France, beaucoup se demandent ce que l’avenir réserve aux Etats de Droit en Europe. Dernièrement, ça vient de sortir, ça ne s’invente pas, c’est non seulement la Turquie, mais encore des pays comme le Maroc, et d’autres, l’Arabie Saoudite sans surprise, le Qatar sans surprise là aussi, qui condamnent la France, dans le fait que notre Chef d’Etat a dit comme il devait dire, en respectant fondamentalement l’Etat de Droit dont il est épris, que nous continuerions à caricaturer le prophète de l’islam, comme d’ailleurs c’est le cas aussi pour Jésus qui a l’habitude, ce sont donc des Etats islamiques qui prétendent dicter à la France ses droits et ses lois sur son propre sol !!!???!!! Il y a là une grossièreté incroyable. Après les trois personnes chrétiennes égorgées dans l’église à Nice qui ont suivi le professeur égorgé à Conflans Ste Honorine, il y a des chefs d’Etats musulmans qui sont donc davantage soucieux de caricatures, de vulgaires dessins, que de la vie de gens qui finalement ne leur sont rien. Il faut aussi se rappeler les propos de Mr Tarik Ramadan qui avait le mérite d’être clair, il s’adressait à un imam suisse, converti à l’islam et devenu rapidement aussi haineux et rigoriste que le plus haineux et le plus rigoriste de tous les imams, et Mr Ramadan disait, ce qui valait un scoop que » tout converti qu’il était, aucun de ces nouveaux convertis ne vaudrait un vrai musulman « . Mr Ramadan montrait donc que l’islam était à la fois exclusiviste, raciste, et définitivement hostile. Quand il en parlait comme relevant d’une race, il sortait bien entendu l’islam de la sphère religieuse pour la montrer en pleine lumière comme un système politique d’une région donnée, terre d’islam, en guerre contre toutes les autres terres, territoires, nations. C’est donc bien un système politique maquillé en religion, cet aspect religieux étant le coin destiné à provoquer la faille dans les lois régissant nos sociétés civiles.
Le sentiment religieux est devenu pratique pour certains quand il s’agit de l’emporter contre une autre communauté religieuse (le fait de ne plus vouloir entendre le mot « Noël » et de le faire retirer ici et là), il suffit d’être plus agressif que l’autre religion pour l’emporter facilement dessus. Il est devenu pratique pour faire reculer la liberté d’expression et commencer à attaquer ici et là toutes les libertés de l’Etat de Droit. Il est devenu aussi une charge supplémentaire de travail pour ces Autres, qui n’ont pas l’excuse de la prière dans certaines entreprises, pour permettre les génuflexions faciles de ceux qui sont là pour imposer leurs pratiques. Dans certains magasins, le sentiment religieux va pousser à refuser certains clients car ils mangent du porc et ont des aliments sous vide dans leur caddy qui sont du porc. Pour d’autres, au nom du même sentiment religieux, on peut tabasser un aveugle à cause de son chien, et aussi le chien en passant. Pour d’autres encore, il s’agit d’imposer le Ramadan même à ceux qui ne veulent pas le faire en venant tambouriner aux portes de ces derniers car une odeur de cuisson de nourriture aurait filtré.
Où sommes-nous ? En France, un Etat de Droit, au nom d’un prétendu sentiment religieux islamique qui n’est autre qu’une arme de guerre, le droit des Autres recule incessamment. Et le droit même d’une partie des musulmans recule également car ils sont épiés dans leurs mouvements, leurs faits et gestes. Dans notre Etat de Droit, nous sommes, les Autres, les moutons promis à l’égorgement et la décapitation. Et ça ne compte pas. Par contre, parmi les musulmans, on n’est pas libres non plus. Dans un Etat de Droit et sans l’Etat de Droit. Voilà pourquoi, étant chrétienne, je défendrai toujours par-dessus tout la liberté d’expression. Car je vois bien la tyrannie progresser, nos forces de l’ordre, dépassées, caillassées, tombant sous les coups. Le sentiment religieux en France, il renaît parfois aussi du côté chrétien avec de nouvelles exigences. Il est entendu qu’il faut protéger les chrétiens contre ceux qui veulent les égorger, mais il est entendu aussi qu’ils ne peuvent s’associer très souvent aux exigences répétées des islamistes en profitant de cette manière pour faire vaciller l’Etat de Droit, civil et laïc. Tout ceci ne peut finir que très mal, par une partition affreuse, où bien entendu, à l’intérieur de cette partition, les musulmans regroupés vont pouvoir s’organiser contre l’Etat, se renforcer et attaquer sans cesse de tous côtés.
Ce qu’il est important de défendre aujourd’hui, c’est l’humanité, toute l’humanité, en démontrant qu’aucun musulman ne saurait être supérieur à l’Autre, quel que soit cet Autre. Ce qu’il est plus important de défendre c’est l’égalité entre les religions. Il y a plus d’églises en France et c’est normal toutefois car la France est un pays historiquement chrétien depuis 2000 ans. Que cela plaise ou non aux musulmans, ils doivent néanmoins l’accepter et apprendre à laisser tranquilles les chrétiens qui vont prier dans leurs églises, sans surgir avec un couteau pour les égorger. Et aussi, il est bien évident, qu’il est facile de larmoyer avec des larmes de crocodile en très bonne musulmane ou très bon musulman, alors que le sang des Autres répandu sur le sol est encore frais, à mesure que l’on laisse parler ces gens, ils ne parlent que de leur islam, leur prophète, l’image que ça donne de leur islam, le sang est encore frais parterre, mais ils ne parlent que d’eux, de leur islam, de leur prophète. C »est totalement incompréhensible et difficile de croire en ces larmes de circonstances. S’il y a un droit à ce sentiment religieux, il n’y a plus de droit pour tous les Autres en l’état actuel des choses, tant que cette religion n’est pas sortie du Moyen Age où elle est restée enfermée tous ces siècles.