Sur la licéité d’une obligation vaccinale anti-Covid

126 commentaires

  1. Merci beaucoup pour cet article vraiment très intéressant et complet! Il faut vraiment comprendre que nous sommes toujours en phase de tests cliniques.

  2. Combien le juridique medical est compliqué !!! et combien il nous faudra faire d efforts afin d être éclairé dans ce qui ressemble à une grande manipulation pharmaceutique !!!

  3. Merci pour votre article très instructif et très utile en cas d’obligation vaccinale pour argumenter l’illégitimité d’une telle mesure en période d’expérimentation des vaccins.

  4. Bravo et merci pour cet article complet, parfaitement argumenté et qui nous conforte dans nos libertés de choix et de refus de ce produit !

  5. Il est peu utile et pertinent de parler de licité quand on vit depuis 1958 en godillotcratie et en prime en eurocratie.

    La question est : était/est-il intelligent d’imposer à tous sans discernement quelle que soit le degré de risque individuel d’être moyennement agressé pendant une durée indéterminée par un des plus de mille virus de la « famille » des Sars coronavirus des injections génomiques expérimentales qui ont déjà fait un nombre de morts (officiel et non caché) et d’abîmées supérieur à ce qui est généralement accepté, hélas, dans les cas antérieurs pour des nouveaux « vaccins » totalement autorisés.

    Il est absolument impossible que le réseau international opportunément constitué de médecins sans conflits d’intérêts et expérimentés, parfois vieux vaccinomanes comme Perronne et Raoult et d’autres, qui conseillent d’attendre se trompent. Quand, t à l’opposé, beaucoup de leur confrères ont fait pas mal d’argent avec cette syndémie plandémique.

  6. Merci à Philippe Segur, pour cette étude
    Juridique, documentée, sur la liceite d’une obligation vaccinale contre le
    Cov 19..les arguments d’opposition, reposent, sur le consentement éclairé,
    qui ne peut exister aujourd’hui, les dits
    vaccins étant encore en phase expérimentale.. sans résultats probants, et sans garantie de maîtrise des effets secondaires induits…

    • Bonjour,
      Je suis soignant également et même si cet article est très intéressant, cela ne change malheureusement rien.
      Il ne peuvent légalement pas nous imposer une vaccination, soit !
      Mais il peuvent parfaitement rompre le contrat de travail des récalcitrants.
      Ils peuvent imposer les cours à distance pour les étudiants non-vaccinés et en présentiel pour les vaccinés, ils peuvent empêcher l’accès aux transports en commun aux non vaccinés…
      Ils sont capables de tout, surtout du pire.
      Donc si la vaccination ne peut légalement être obligatoire, ils peuvent faire de notre vie un véritable chemin de croix.

      • Ce n’est pas une raison pour nier ses droits … il ne s’agit pas de courir le 100m mais bien de partir pour une course de fonds … toutes ces entraves aux droits fondamentaux se diffusent et ne seront pas sans conséquence pour leur auteurs. L’enfer sera pour eux. Pour une soignante cette article donne des voies de recours dans le temps pour préserver son intégrité maintenant … mettre le (les) directeur (s) de l’hôpital en responsabilité pour l’application d’une mesure qu’il sera manifestement contraire à l’état de santé des employés en leur notifiant, sans attendre, une demande de vous attester sur leur responsabilité que la mesure d’emploi qu’il(s) envisage(nt) d’appliquer ne vous sera pas préjudiciable et ne vous fait pas prendre de risque sur votre état de santé … en différent les mesures de prise de rdv pour un premier vaccin, en demandant de passer les tests d’allergie et autre examen pour pouvoir justifier de votre état de santé avant d’être dans contrainte pour justifier des préjudices (en esperant ne pas en avoir) en le faisant savoir et faisant savoir l’intention qu’il y a derrière cette démarche au(x) même(s) directeur(s) et reporter et reporter, gangner du temps … et pendant ce tempos il deviendra de plus en plus évident que ces traitements géniques en mode vaccinal ne font pas de sens pour éradiquer ce virus même à administrer des 3, 4 5 … doses. Nous sommes face à un virus que nous partageons avec les animaux et qui mutent depuis toujours … impossible à éradiquer donc, et qui continueras à exister et finalement fait et fera partie de notre vie avec ses sautes d’humeurs … alors soignons, vivons et … mourons libres comme tout ce qui peuples cette terre. Plus vite nous l’acceptons, plus vite nous re viendrons à des vies plus équilibrées.

  7. Merci beaucoup pour cet article très complet qui remet les pendules à l’heure et qui relative des directives qui sont pour le moins liberticides et je pense dangereuses sinon très dangereuses. Merci encore.

  8. Merci pour votre excellent travail.
    « primum non nocere » voilà l’action prioritaire. Ne pas oublier que
    le médecin soigne et que la nature guérit…

  9. Je préfère la mesure a l’espoir. Si cet article donne un certain espoir. Il n’explique pas l’obligation vaccinale des nouveaux nés en 2018. Car le libre consentement éclairé ne s’y trouve pas. Quel parent, connait le contenu de ces 11 vaccins ?

  10. Un grand Merci pour ce dossier complet, travail de fourmi indispensable, que devraient faire les vrais journalistes. .. on a vraiment compris le vrai visage des médias
    dominants depuis cette crise. Mais avez vous essayé d’envoyer votre dossier à Élise Lucet, qui se réclame de révéler les affaires de corruption etc… ? ou bien est ce peine perdue d’avance?

  11. Un commentaire posté ce matin.
    Et, visiblement censuré.
    Pour quelle raison ?
    Vous avez mon adresse courriel et la moindre des corrections aurait été de me contacter.
    Peut-être ne savez vous pas ce qu’est la politesse!!!

  12. Merci beaucoup pour cet article. L’obligation vaccinale dans ces conditions est une aberration. Le « vaccin » est en réalité de la thérapie génique expérimentale.

  13. Merci pour cet éclairage juridique. En revanche, je ne suis pas optimiste. Pour avoir passé une grande partie de mon existence professionnelle dans l’industrie pharmaceutique avec – comme principaux interlocuteurs – les Autorités d’Enregistrements françaises et européennes (EMEA), je sais que ces dernières sont prêtes à beaucoup d’arrangements. Il suffit que les firmes pharmaceutiques concernées se concertent avec les Autorités d’Enregistrements pour rendre leur copie plus tôt… Et le tour est joué !… C’est donc MAINTENANT qu’il faut réagir.
    Le sujet est trop grave pour qu’on l’elude. Je me mets à la disposition des juristes qui souhaiteraient recueillir mes commentaires (et éventuellement mes recommandations) concernant la préparation d’une possible action en justice à l’encontre des Autorités françaises de santé et de l’EMEA. Il existe à Bruxelles des cabinets d’avocats (j’en ai pratiqué certains) qui passent leur temps à ferailler contre les initiatives et certaines clauses leonines des differentes DG.
    Le viel adage « mieux vaut prévenir que guérir n’a jamais été autant d’actualité.
    Jacques POIRIER

  14. Vous oubliez la Résolution 2361 adoptée le 28/01 parle Conseil de l’Europe qui stipule en Article 7.3.1 et 7.3.2 que « la vaccination ne devra pas être obligatoire et que personne ne devra subir de pressions politiques, sociales ou autres, pour se faire vacciner, si il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement, etc…
    ceci ne concerne que l’Europe et il serait important que les SOIGNANTS soient au courant de ce document juridique en raison des pressions politiques et médiatiques qui sont opérés à leur encontre actuellement en les menaçant de Vaccination Obligatoire

  15. Ma fille est infirmière et ne désire pas être vacciné. Est ce que l’hôpital peut l’écarter sans salaire ou la licencier ? Quel sont ses droit ?

  16. Un grand merci pour cet exposé limpide et qui vient me renforcer dans ma décision de ne pas me laisser imposer de la thérapie génique dont personne à ce jour ne peut prédire les effets moyen et long terme .

  17. Je vous signale un angle mort de votre démonstration:
    L’octroi de l’AMM conditionnelle d’un vaccin repose sur la présomption de l’absence de traitement médicamenteux ou autre.
    Or ces traitements existent : à l’hôpital le taux de mortalité de la réanimation a été grandement amélioré par l’administration d’oxygène à haut débit et d’anticoagulants (héparine) associés à des corticoïdes.
    En médecine de ville, de multiples traitements précoces sont apparus ( plaquénil, ivermectine, antibiotiques macrolides),
    En prévention ou en soutien de nombreuses propositions ont été avancées ( vitamine D3, C et zinc). Toutes ces avancées en France ou à l’étranger ont fait largement réduire le taux de létalité de cette maladie.
    Les médecins ont également distingué des populations à risques aggravés (obésité, HTA, diabète, immunodéficiences).

  18. Je suis un homme libre … de gérer ma vie , ma santé, mon corps n’appartient qu’à moi et je refuse de servir de cobaye pour la medecine … les chercheurs qui sont meilleurs apôtres que moi n’ont qu’à faire les essais sur eux-mêmes pour prouver leur crédibilité et leur investissement dans leur travail qui est la recherche .

  19. Très intéressant que j’ai eu le bonheur de recevoir d’une amie juriste. Nous sommes quand même en danger quand les lois sont arrachées de nuit par une minorité inconsciente seulement préoccupée par la reconduction de son mandat et qui a abandonné ses prérogatives de surveillance du gouvernement sous un faux prétexte d’état de guerre.

  20. Merci pour votre article complet et éclairé.Je suis soignante et résolument contre la vaccination obligatoire. J’ai maintenant des arguments à apporter pour me protéger de cette vaccination , en tout cas jusqu’en 2023.

  21. Pourriez-vous contacter et envoyer votre article aux présidents respectifs des commissions des affaires sociales du sénat et de l’assemblée?
    Il faut les eclairer

  22. Merci pour cet article très intéressant avec rappel des faits historiques et l’évolution des textes dans le temps.
    Merci à Jib d’avoir évoquer les traitements pour la prise en charge du COVID et les moyens de prévention en renforçant son système immunitaire.
    J’écoutais ce matin Olivier Bogillot sur France Inter et je n’ai pas tout compris (si quelqu’un peut m’éclairer) notamment lorsqu’il a dit :
    – Vacciné, vous pouvez contaminer une personne. Sans vaccin, vous en contaminez six => est ce possible ? si oui pourquoi , pas compris.
    – la grippe est quelque chose de très particulier auquel l’ARN messager peut apporter des réponses. Le temps de recherche « se comptera en années » => pourquoi en années, n’est ce pas la même technique que pour le COVID ? pas compris non plus

  23. Merci pour cet éclairage très documenté et très accessible, cela donne du baume au cœur en cette période où on nous amène à nous affronter entre nous : les pour et les contre, alors que la loi est là…….

  24. Tres bon documentaire, mais le danger est réel ! N’avons nous pas de fous furieux au gouvernement pour vouloir commettre de telles ignominies , leur guerre pas la nôtre devra prendre fin au plus vite …

  25. Merci pour votre article très éclairant. J’ai deux questions :
    – Vous n’évoquez pas la Convention d’Oviedo, ni la loi Kouchner. Que faut-il penser de ces textes ?
    – La distribution de ces vaccins se fait alors que nous somme encore en phase d’essai (phase III), cela voudrait-il dire que 50% des vaccinés ne reçoivent pas un vaccin, mais un placébo ? Dans l’affirmative, que penser de l’obligation d’administrer un placébo à d’une population ?

  26. bonjour , très bon article qui confirme ce que j’ai déjà dit a des amis(es) , ILS ne nous obligeront pas ,
    c’est contraire aux droit de l’homme . et sans consentement écrit de la part d’un individu nul ne peu exigé et encore moins obligé a faire ce que l’on ne veut pas . s’agissant là évidement de traitement ou vaccin contre le covid 19 . donc cobaye pour notre part = NON .

  27. Merci pour cet excellent travail mais il faut aussi aborder la question sous un angle pragmatique . Bon nombre lois ont été votées mais nombreux sont les décrets qui n’ont jamais été appliqués ; Les soignants sont en bun-out .Nombre d’établissements n’arrivent pas à recruter. Des lits continuent a à fermer faute de personnel . Vous croyez qu’ils vont faciliter les choses en stigmatisant le personnel soignant ? voir à ce sujet 1 excellent article dans l’express

  28. Merci infiniment pour cet éclairage parfaitement bien documenté, qui permet de respirer dans cette ambiance anxiogène qui dure depuis trop longtemps .

  29. Merci Monsieur Segur pour cette mise au point claire et précise.
    Question : Au cas où de nouvelles lois seraient « arrachées » (dixit Noland) en catimini pour faire passer en force l’obligation de vaccination généralisée à l’ensemble de la population, ne peut-on envisager une/des actions juridiques de groupes, régionales ou autres, pour nous défendre ?
    Et le plus vite possible, car les « bruits de bottes » se rapprochent , quoi qu’on en dise…

  30. Un article basé sur une acception biaisée de la notion de phase expérimentale. Il n’existe pas de vaccin dont les effets négatifs ne sont pas connus après deux mois d’expérimentation, soit après la phase 2. La phase 3 est nécessaire à la détermination des effets positifs à long terme des vaccins. Sur le fond votre démonstration ne tient donc évidemment pas une seconde. Une approche basée sur les libertés publiques serait plus intéressante.

    • Cher Lannuzel,
      Je crains que vous ne manquiez de données sur les vaccins covid et a fortiori les thérapies géniques pour prétendre que l’ensemble des effets secondaires d’un vaccin, mais également des vaccins ARN qui sont les premiers vaccins de ce type à atteindre la phase 3, ne peuvent avoir d’effet secondaire après 2 mois. Dans ce cas, pourquoi l’ensemble des vaccins existants n’ont été rendus obligatoires qu’au minimum 10 ans après leur découverte ? Parce qu’il existe un principe en droit et en médecine (que tout le monde semble avoir un peu oublié) : le principe de précaution ou primum non nocere pour les médecins, selon lequel quand on étudie un nouveau procédé thérapeutique, on analyse sur le long terme ses effets sur le corps humain (pas 4 mois ou 1 an, mais 5 à 10 ans. Enfin, c’est ce qu’on faisait quand on respectait le droit et l’éthique médicale).
      En outre, pour votre information, les cas de syndrome de Guillain-Barré causés par le vaccin Janssen recensés par les Etats-Unis sont survenus plus de 40 jours après la vaccination donc au-delà de 2 mois (https://www.doctissimo.fr/sante/epidemie/coronavirus-chinois/vaccin-johnson-covid-19).
      Par ailleurs, pour ce qui est des thérapies géniques, les modèles animaux ont démontré des risques élevés de cancers. Or, les cancers n’apparaissent pas en 2 mois mais sur plusieurs années. Je vous invite à lire la conclusion de cet article qui précise qu’en raison des risques oncogéniques des thérapies géniques, « il convient d’assurer un suivi peut-être à vie des patients. De plus, la persistance d’un transgène fonctionnel sur le long terme doit être évaluée, particulièrement chez les enfants quand ils arrivent à l’âge adulte. » (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7373032/). Or, la cancérogénicité, la génotoxicité et l’aptitude de ces « vaccins » à générer des maladies auto-immunes ne sont pas évaluées > voir les informations relatives aux différents vaccins sur le site Vidal.fr).
      Par ailleurs, dois-je vous rappeler que les chocs anaphylactique, les thromboses, les myocardites et autres effets secondaires graves n’ont été détectés que lors de la généralisation de la vaccination, ce qui démontre les lacunes et/ou l’opacité des essais cliniques en cours (si vous avez les données brutes, je suis preneur !).
      Enfin, pour préciser un peu vos allégations, la phase 3 sert à mesurer l’efficacité, la sûreté ET la stratégie vaccinale à adopter en fonction des caractéristiques du virus (immunisant ou non, mutant ou stable, très ou peu mortel…). Or, nous ne disposons ni des informations permettant d’évaluer la balance bénéfice/risque car les données des essais cliniques ne sont pas publiques et que la généralisation de la vaccination s’est accompagnée d’une pharmacovigilance passive et non active comme l’exigerait une phase expérimentale, ni des données permettant de définir une stratégie vaccinale puisque nous n’avons aucun recul sur l’effet de la vaccination sur les variants (à cet égard les données actuelle réfutent plutôt la pertinence d’une vaccination massive puisqu’elle conduit à une prévalence des variants chez les personnes vaccinées > https://www.reuters.com/world/middle-east/south-african-variant-may-break-through-pfizer-vaccine-protection-vaccine-highly-2021-04-18/).
      En définitive, c’est plutôt votre critique qui ne tient pas une seconde puisque vous ne semblez pas comprendre la finalité des essais cliniques et des garanties éthiques et juridiques les régissant. On n’est pas là pour respecter des règles juste pour la beauté du geste mais pour définir une stratégie de santé publique cohérente et susceptible de sauver le plus grand nombre de vies dans le respect des droits fondamentaux de chacun.
      Je vous invite donc à prendre un peu de recul, à réfléchir aux finalités des essais cliniques et des règles éthiques et juridiques qui les encadrent avant de répéter la propagande gouvernementale.
      N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez des données brutes pour vous faire votre propre avis (protocoles des essais cliniques, données comparées de la mortalité et morbidité des vaccinés et non-vaccinés en Angleterre, articles d’analyse sur le vaccins géniques…).
      Bien cordialement,

      • Bonneau écrit : « En outre, pour votre information, les cas de syndrome de Guillain-Barré causés par le vaccin Janssen recensés par les Etats-Unis sont survenus plus de 40 jours après la vaccination donc au-delà de 2 mois »

        Je ne sais pas en quelle année on étudie cela, mais la notion de « mois » ne semble pas bien maitrisée par ici.

      • bonjour Bonneau, je suis à la recherche de tel données – je souhaiterais en outre connaitre le degré de protection et de contamination après la vaccination …. je vous remercie.

  31. Dans ce contexte, que pensez du test PCR ?
    Pouravoir un pass sanitaire valable, il faut soit avoir son schéma vaccinal complet, soit un test PCR négatif, soit être « remis » du covid.
    Ne peut on pas considérer le test PCR (surtout si on le passe régulièrement pour avoir le droit d’aller travailler) comme un geste qui bafoue l’inviolabilité du corps humain (personnellement, mon corps n’a pas apprécié du tout ).
    Belle démonstration en tout cas !

  32. Merci beaucoup pour cet article édifiant et ce travail de fourmi . Enfin, me voilà correctement informée de mes droits !
    A partager absolument !

  33. Merci pour cet article clair et précis.
    Pourriez-vous m’éclairer sur l’obligation vaccinale imposée à certains militaires (dont je suis) ? Je ne quitte jamais la métropole, ne suis pas au contact du public, ni en contact étroit avec mes collègues mais seul à un bureau. Mon métier est pourtant concerné par l’obligation.
    D’après les centres de vaccination, on doit signer le papier stipulant que nous donnons notre consentement libre et éclairé. Impossible de rayer cette mention et la remplacer par « vaccination obligatoire découlant de l’instruction 509040/ARM//DCSSA/ESSD et ordonnée par [nom du commandant]. Sinon, le centre ne vaccine pas.
    Par ailleurs le commandant ne veut nous adresser aucun écrit nous intimant de nous faire piquer. Mais nous promet de belles sanctions (qui restent à définir à ce jour) en cas de refus. Probablement des mutations punitives (par exemple à 500km du domicile).

    On devrait donc donner notre consentement à contre-coeur, sans pouvoir nous retourner contre quiconque en cas de problèmes (et il y en a déjà…).

    Merci d’avance pour votre aide.

  34. Monsieur le Professeur,

    Vous dites « On en conclut que *du seul fait qu’ils sont en phase d’essais cliniques*, les vaccins anti-covid sont bien des médicaments expérimentaux. »

    Or l’article L5121-1-1 du Code de la santé publique parle d’un médicament « expérimenté ou utilisé comme référence […] *lors* d’un essai clinique ».
    La version anglaise présente dans les règlements et directives est : « ‘Investigational medicinal product’ means a medicinal product which *is being* tested or used […] in a clinical trial »
    Un document de la Commission reformule : « Medicinal products with a marketing authorisation (MA) are classified as IMPs *when they are to be used* […] in a clinical trial. » (https://docplayer.net/17867259-Definition-of-investigational-medicinal-products-imps-definition-of-non-investigational-medicinal-products-nimps.html)

    Le médicament autorisé n’est donc “expérimental” que lors d’un essai clinique, dans le cadre de son utilisation dans un essai clinique, seulement pour les intervenants à cet essai clinique.

    Le fait qu’un médicament autorisé fasse par ailleurs l’objet d’un essai clinique ne suffit pas à le qualifier d’expérimental à l’égard de tous les individus. Mettons qu’on souhaite vérifier l’efficacité du paracétamol ou tester le paracétamol contre l’acné. Cela prendra la forme d’essais cliniques. Dans le cadre de ces essais, le paracétamol pourra être qualifié de “médicament expérimental autorisé”. Pour le reste des gens, le paracétamol ne pourra pas être qualifié d’expérimental, il sera simplement un médicament autorisé.

    Les vaccins ne sont donc “expérimentaux” que pour ceux qui font partie d’un essai clinique. C’est le cas du groupe restreint de volontaires suivis dans le cadre de la phrase 3. C’est aussi le cas des mineurs de moins de 12 ans participant aux actuels essais cliniques. Ce n’est pas le cas pour les personnes ne faisant pas partie d’un essai clinique, et qui ont reçu le vaccin dans le cadre de la phase 4 de Pharmacovigilance qui n’est pas une phase d’essai clinique.

    Hors de ces groupes bien particuliers, le vaccin ne peut pas être juridiquement qualifié d’expérimental.

    • Cher monsieur,
      Vous semblez avoir raison. Néanmoins tant que le médicament est en phase expérimentale (lors des essais cliniques avec toutes les remarques que vous donnez à juste titre), ce même médicament, ne peut pas recevoir une autre qualification ou changer de caractéristique pour le reste de la population, s’il n’a pas été précédemment validé. (Et là c’est votre exemple avec le paracétamol qui a déjà été validé). Mais surtout, il ne faut pas se positionner du côté du médicament, mais du côté de l’expérimentation médicale en tant que telle. Et qui elle n’est pas finie en tout état de cause. Et de ce point de vue, vous retombez par les conventions internationales sur le fait que nul ne peut être contraint d’y participer.

      • Bonjour,
        Vous me permettez de réparer un oubli. L’extrait que je commente vient en fait d’un autre article de Philippe Ségur ( https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/210721/pourquoi-la-vaccination-obligatoire-anti-covid-viole-l-etat-de-droit ). Il n’était pas possible d’y répondre sur Mediapart, donc je me suis permis de le faire ici puisque le sujet est lié.

        La qualification juridique est la condition nécessaire à l’applicabilité des textes correspondant. Le Professeur Philippe Ségur ne se prononce précisément sur le sujet que dans l’article de Mediapart. Je lui réponds donc ici sur la seule stricte qualification juridique. Ce que chacun comprend du terme « expérimental » dans la langue française, c’est un autre sujet.

        En droit, un produit autorisé par AMM et faisant l’objet d’essais cliniques ne peut être qualifié de « médicament expérimental autorisé » que pour les seules personnes faisant partie d’un essai clinique. Pour les autres personnes, il ne peut être qualifié que de « médicament autorisé ».
        Pour vous éclairer sur cet aspect juridique, on peut le comparer à l’effet relatif du contrat : un contrat est un acte obligatoire pour ses parties, mais pas pour les tiers à ce contrat. Dans le cas d’un tiers, il sera donc faux d’utiliser la qualification « obligatoire » pour définir la qualité du contrat à son égard.

        Si vous ne faites pas partie d’un essai clinique, le vaccin autorisé qui vous est proposé ne peut pas être *juridiquement* qualifié d’expérimental.

        • Bjr,
          Merci pour votre remarque très intéressante.
          Alors je souhaiterais savoir comment qualifier « juridiquement » ce « vaccin » puisque nous (les « tiers » ne pouvons les qualifier d’experimental au risque de se faire débouter. Merci de votre réponse.

          • Pour les tiers (ceux qui n’interviennent pas dans un essai clinique), le vaccin ne peut être qualifié que de « médicament autorisé ».

  35. Très long à lire mais aussi très intéressant ! Oui on est bien dans une phase experimentale pour les vaccins contre la covid 19 ! Ce 15 septembre mon médecin n’aura plus le droit d’exercer parce qu’elle n’est pas vaccinée, c’est honteux, depuis 2020, elle a toujours pris les précautions qu’il fallait pour ne pas contaminer ses patients, c’est un très bon médecin et en plus, double peine, elle peut être poursuivie
    par l’ordre des médecins parcequ’elle n’est pas vaccinée même après.
    J’attends avec impatience le vaccin de l’institut Pasteur qui ne devrait plus tarder,
    fin d’année peut être, ils ont pris plus de temps pour analyser plus concrètement l’efficacité et les effets indésirables. Là ça change tout le temps et pourquoi pas un quatrième rappel ? On va s’arrêter où dans les essais de ces apprentis sorciers ?

Pour citer cet article :

RDLF 2021 chron. n°20 (www.revuedlf.com)

Laisser un commentaire