« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » Le coronavirus, révélateur des ambigüités de l’appréhension juridique de la vulnérabilité

4 commentaires

  1. Bravo Chère Diane, excellent article, au surplus pas simple à écrire « à chaud ».

  2. Cet article de Diane Roman institué : <>le coronavirus,révélateur des d’ambiguïtés de l’appréhension juridique de la vulnérabilité, s’inscrit en droit ligne dans l’actualité sanitaire qui prévaut depuis bientôt quatre mois. L’auteure fait une analyse, factuelle, documentée, complexe et surtout de l’efficacité des mesures esceptionnelbles et restrictives prises par le gouvernement français pour contenir et prévenir cette pendemie mondiale de la covid-19. En effet, ce document nous renseigne sur l’impact de ses mesures sur les personnes vulnérables et de l’insuffisance des mesures adoptées par la France. Trois justifications peuvent être soulever pour apprécier cet impact dans toute sa complexité.
    Tout d’abord, il faut préciser avant tout commentaire que ces mesures exceptionnelles et restrictives prises constituent une violation légitime des droits fondamentaux (civils et politiques ainsi que les droit sociaux, économiques et culturels) pour le motif de la satisfaction d’un intérêt general en ce qu’elles consolident les conditions précaires des personnes vulnérables en vertu de l’isolement et de la distanciation : la limitation de la propagation de la covid-19. Dans cette situation, bon nombre de catégories de personnes vulnérables sont concernées. Il s’agit des femmes et les enfants victimes de maltraitances domestiques qui sont, par le biais de l’isolement et de la distanciation dictées par l’etat français laissés à la merci du maltaitant sans aucune forme d’accompagnement des services spécialisés qui n’interviennent désormais que par téléphone. Cependant cette maltraitance peut être dans certains égards reciproque et concerner le conjoint victime de maltraitances psychologiques par sa conjointe. En outre, il s’agit des personnes sans domiciles fixes qui, en depis des mesures prises par les autorités locales souffrent d’importantes altérations de leurs droits fondamentaux. elles vivent dans des conditions de promiscuité propices à la propagation de cette maladie. Situation qui est d’ailleurs dénoncée par les organismes responsables de la protection des droits de l’homme et des sans abris. Par ailleurs, les personne faisant l’objet de rétention administrative ou de détentions judiciaires manquent d’espaces adéquats pour répondre aux objectifs d’isolement et de distanciation nonobstant le désengorgement entrepris par l’administration et les tribunaux. Dans certains milieux de rétention ou de détentions, on décrie un defficites de savons encore que les conditions rétention ou de détention ne remplissent pas toujours les mesures voulues par l’etat.
    Ensuite, les mesures d’isolement et de distanciation engendrent d’autres maux tels que l’anxiété,le stresse, la dépression, l’angoisse et par la même occasion favorisent la consommation excessive d’alcool et d’autres substances dont la consommation à l’excès peut nuire. Dans le même sillage, ces mesures sont de nature à encourager d’autres formes de vices tels l’ennui, le besoin en raison du taux de chômage qu’elles créent. De même, elles entraînent la fermeture des marches de certains desquels les personnes vulnérables bdépendent et un defficites de plus en plus croissant de certaines denrées alimentaires de première necessite
    Enfin, ces mesures contribuent à une altération du fonctionnement du service public qui accroît le risque de vulnérabilité des personne vulnérables. En effet, il faut rapeller que ces mesures interviennent alors même que le personnel médical ait été pris par surprise et donc, pas suffisamment outiller pour répondre efficacement à cette pendemie. Il va se développer des pratiques qui remettent en cause non seulement le principe de l’accès égale aux populations aux meilleurs soins possibles, mais aussi des obligations positives, négative et de réalisation qui sont à la charge de l’etat français. On assiste depuis quelques jours à l’application d’une politique de <>ou de <> consistant à prendre en charge les malades les plus nécessiteux et délaissant les autres catégories à leurs triste sorts. L’état manque de moyens logistiques suffisants pour fournir un service de santé de qualité et de quantité à ces citoyens : manque de lits, manque de personnel médical, non accompagnement des malades et bien d’autres defficites.
    Ces mesures prises par l’etat français témoignent de la situation sanitaire qui mine l’europe et d’autres gouvernements d’Amérique du Nord et d’Afrique sont à saluer et à encourager. Une action collective serait la bienvenue pour une réponse efficace. Cependant, ces mesures d’isolement et de distanciation se déploient dans des conditions à accroître les conditions de vulnérabilité des personne vulnérables et par la même occasion jettent des doutes quant’a la réalisation efficace des obligations de respect et de protection auxquelles l’etat français est assujetti.
    En sommes, pour une réponse efficace, outres l’efficacité et une action proactive proposée par l’auteure en ce qui concerne une meilleure pris en charge de la situation des personnes vulnérables, je me permet de suggérer une action collective des états dans la lutte contre la covid-19 et que les mesures prises soient davantages respectueuses des droits fondamentaux de l’homme.